rallye gazelles 2016, Barcelone - Tanger 21 mars 2016

suivez l'équipage 117 Caroline et Karen sur le rallye des gazelles 2016

étape Barcelone - Tanger 20 mars 2016

source :http://www.rallyeaichadesgazelles.com/fr/rallye/2016/etape/erfoud-veacute-rifications-au-maroc/letape/barcelone-tanger.html

http://www.rallyeaichadesgazelles.com/fr/rallye/2016/en-photos/

Les uns après les autres, les véhicules du rallye ont été chargés, avalés plutôt, par la gueule énorme de l’Excelsior, le ferry de la GNV qui effectue la liaison Barcelone-Tanger.

Sur le pont de poupe, les Gazelles regardent s’éloigner les côtes de l’Espagne, tandis que l’horizon bascule vers la nuit. Multitude de gilets verts adossés au large sillon d’écume découpée en plaques par les puissants moteurs à la vitesse de 40 km/heure : C’est le moment photos et vidéos, cheveux au vent, jusqu’à ce que la nuit et le froid poisseux incitent les Gazelles à regagner leurs cabines et à s’installer pour une traversée de 24 h.

Le lendemain, nous les retrouvons dans l’une des vastes salles à manger du ferry : elles ont quasiment toutes répondu présent au message transmis par haut-parleur. « A l’attention du groupe Aïcha des Gazelles, le cours de navigation débutera à 10 h ». Ambiance studieuse donc, en ce milieu de matinée grise et froide.

Une carte au 100 000ème a été distribuée et par petit groupe, elles révisent, armées de leurs règles et de leurs stylos.

Sous l’œil des organisateurs, elles doivent poser leurs points et tracer le parcours d’une étape fictive.Le 168 se concentre « on n’est pas très bonnes, alors on se met la pression et ca marche. On a été meilleures que les deux sœurs, là qui assurent à fond »

Les deux sœurs ? Le 211, de l’autre côté de la table basse se récrie en riant. « On n’est pas spécialement calées mais on est matheuses et logiques, c’est tout ».Plus loin, le 236 a posé sur sa carte une cocotte en plastique clignotante. Un porte-bonheur offert à Céline par des copines rencontrées lors des formations préparatoires et dont c’est l’anniversaire aujourd’hui.

Pas trop stressée : « C’est vrai que ça fait monter la pression de se remettre à la navigation mais avec tous les outils dont on dispose et la formation qu’on a eu, je me dis qu’on saura toujours trouver où on est, sur le terrain ».

Le 137 s’est « foutu dedans d’entrée de jeu ». Marie-Paule se fait peur ! « Si ça commence comme ça… Ca va donner quoi, sur le terrain ?

J’ai besoin de comprendre mon erreur et j’ai besoin de me rassurer en effectuant à nouveau les exercices ».

Catherine Houlès, déjà 12 fois Gazelles qui a rejoint les rangs de l’organisation en 2015 explique patiemment la méthode au 129.

« Prends ton temps, trace ton trait et calcule tes kilomètres maintenant ».

Vers midi, l’atelier « nav’ » touche à sa fin et il est temps de prendre un repas puis de profiter de la dernière après-midi de détente dont les Gazelles pourront profiter d’ici la fin de leur aventure marocaine : dès leur arrivée à Tanger, elles devront reprendre la route et puis –enfin !

– se mesurer à la première épreuve.Elles n’attendent que ça !

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