Après avoir traversé l’oued Draa, c’est une véritable étape de navigation qui s’offre aux compétitrices. Les reliefs sont bas ou bien cachés par la brume, dissimulés par la chaleur ou … effacés par le vent. Car dans cette région, tout le monde sait que le vent s’invite souvent, très souvent même, pour jouer les trouble-fêtes.
Et puis du sable … du sable tout le temps. Alors oui clairsemé de zones roulantes et agréables … mais tellement courtes. Ici c’est dunettes sur dunettes, un sable mou, poussiéreux, parsemé d’herbes à chameau ou de tamaris plaqués au fond des cuvettes. Garder son cap ne sera pas une chose aisée. Les gazelles vont devoir travailler à l’estime pour savoir remonter vers le nord et retrouver des zones plus hospitalières. Ce n’est pas une simple étape de repos entre les deux étapes marathon, il faudra performer aujourd’hui car si rien ne sera gagné, il est certain que certaines prétendantes à la victoire ou aux places d’honneur verront leur espoir s’envoler à l’arrivée au bivouac ce soir. Une étape qui marquera cette édition anniversaire.