equipage 305 Sabrina et celine, elles reprennent la tête de la course , phenoménales

equipage 305 Sabrina et celine, elles reprennent la tête de la course , phenoménal

Encore de quoi s'extasier sur cette étape REMARQUABLE de l'équipage Sabrina et Celine sur leur dacia duster préparé

Quand je vous disait qu'il ne fallait pas les "provoquer" et tenter de leur piquer la première place, je ne me trompais pas ! elles ont sorti les griffes, l'adrénaline, le mental, la concentration et le résultat est là .

encore un sans faute, c'est impressionnant de voir leurs trajectoires et la vitesse avec laquelle elles les réalisent. quelle performance et quel résultat mérité .

elles sont à nouveau première en tête de la course de leur catégorie .

et là, le meilleur va arriver, en effet plus c'est compliqué, plus c'est fatiguant, plus c'est stratégique et plus le terrain devient piegeux, c'est là qu'elles arrivent encore à se dépasser et donnent le meilleur d'elles mêmes. nous allons le voir dans 24h, nul doute qu'elle vont encore frapper un grand coup et laisser les pénalités pour les suivantes.

du grand art entre conduite et navigation pour ces 2 gazelles. la dream team sans aucun doute.

bravo à elles pour ces performances.

quelques heures sans infos suite au déménagement du bivouac du rallye

ce soir elles dorment au pied de la balise 5 avec au moins 16 équipages.

N° 175/143/300/162/304/121/147/219/170/142/213/140/168/131/146/171

et parmi ces 16 équipages, il y a l'équipage 300 également sur duster, qui est second au classement général juste derrière Sabrina et Celine....elles auront la concurrence sous le nez ce soir lol....

mais aussi l'équipage 304, sixième au général mais pas très loin derrière elles non plus sur un superbe NISSAN X TRAIL orange ( lol..je pouvais pas m'empêcher...).

bonne nuit les gazelles.

Il est temps d’aller découvrir un autre terrain de jeu. Plus au sud.

Sur deux jours, 270 kilomètres sur le papier, soit plus de 315 km réalisés en autonomie totale.

Pas d’assistance mécanique le soir, pas de ravitaillement carburant, un bivouac libre et douze CP à valider sur ces deux jours.

Et on commence bien. Chez nous, on appelle ce secteur : « l’enfer des Gazelles« . Tous les ans lors des reconnaissances, l’équipe peste contre ce cartographe stagiaire qui a dressé les cartes de la zone. Alors tout y est … enfin presque. Parce-que ce qui manque donne le doute. On doute de sa lecture de carte. On doute de sa position. On doute du cap à tenir. On se sent complètement égaré en moins de kilomètres qu’il n’en faut.

Alors qu’en sortant des premiers CP de la journée, les espaces vont s’ouvrir sur plus de 30 kilomètres devant soi, ce sera une véritable délivrance. Pourtant les caps à suivre dépasseront les 40 kilomètres. La moindre inexactitude dans la prise de cap pourraient très facilement compliquer les choses. Il faudra être précis. Très précis. Alors rien de rédhibitoire mais ces quelques centaines de mètres perdues pourraient valoir très chères à l’heure du décompte final !

Le soir ce sera une première nuit hors de l’agitation du bivouac. Des étoiles, même pas on aurait pu imaginer qu’il puisse en exister autant. Et puis le silence la nuit. Juste le simple frémissement du vent sur la toile de tente !

Deuxième journée de l’étape 4. On change de paysage. Du jaune et du rose. Des roches rouges, noires, grises. Peut-être même du vert d’une végétation naissance par les dernières pluies. Quelque soit l’endroit où on tourne la tête c’est différent. C’est beau mais c’est déroutant pour naviguer car plus on avance, plus ce patchwork de couleurs change au fil des kilomètres rendant la navigation hésitante.

Et puis on se retrouve encore coincé entre des montagnes déchiquetées, des « tagines » pointant vers le ciel, des oueds tellement sablonneux qu’on à presque l’impression que le sable a été posé ici rien que pour rendre les choses compliquées. Rien ne sera simple vers la descente plus au sud. Il faudra batailler toute la journée pour ne pas perdre le cap et arriver à s’extraire sans déboire du sable.

Et au fil de la journée, les parcours vont se resserrer au fur et à mesure pour converger sur le grand cirque de Tafenna et enfin rejoindre le bivouac d’Oulad Driss.

Retour des équipages dans le confort du bivouac et des véhicules vers les bons soins de la mécanique.

Non ce n’est pas encore terminé …