TOKYO (Reuters) - La plupart des Japonais seraient prêts à acheter une voiture électrique si elle coûtait environ 11.000 euros, montre une étude de Reuters.
Les voitures électriques restent pour le moment des produits très chers sur le marché nippon. Mais plusieurs constructeurs automobiles envisagent d'en proposer dans les prochaines années, surfant sur la vague de la consommation écologique.
Sur 882 personnes interrogées par Reuters, 40% assurent qu'elles achèteraient une voiture qui n'émet pas de CO2 si elle coûtait entre 11.000 et 15.000 euros. Un autre quart accepterait de payer 11.000 euros maximum, tandis que 19% se disent prêts à débourser de 15.000 à 19.000 euros. Environ 10% ne seraient pas intéressés, quel que soit le prix.
"Cela prend du temps de recharger les batteries", a dit une des personnes interrogées, âgé d'une trentaine d'année. "Je ne pense pas qu'il y ait assez d'infrastructures pour recharger les voitures électriques."
Le sondage a été mené du 7 au 10 mai, dans le cadre d'une étude sur le sentiment des investisseurs individuels sur le marché boursier.
Le constructeur japonais Mitsubishi Motors, qui devrait être le premier à lancer une petite voiture électrique cette année à destination des entreprises, espère les commercialiser aux particuliers à partir de l'an prochain à moins de 22.700 euros, après aides d'Etat.
Cela reste à un prix de près de 14.000 euros supérieur à la version essence du même modèle, notamment en raison du prix des batteries au lithium qui alimentent le véhicule.
L'alliance Nissan Motor et Renault espère pouvoir vendre des véhicules électriques à partir de l'an prochain, dans la même gamme de prix que les voitures traditionnelles de taille similaire, mais sans la batterie, qui devrait probablement être louée.