rallye des gazelles 2016 / video etape 1
2 eme etape rallye gazelle 2016
source
http://www.rallyeaichadesgazelles.com/fr/rallye/2016/etape/e2/
~~Deuxième étape. A peine quelques heures passées emmitouflées dans leur duvet, les Gazelles sont réveillées par Dominique Serra à 4 heures pétante…
La nuit termine de tomber sur la vallée de Merzouga, mais le bivouac s’agite déjà de toute part. Pas le temps de traîner pour ces compétitrices qui s’affairent pour préparer au mieux cette étape….
Mais 11 équipages ne sont pas sur la ligne de départ. Pendant que certaines Gazelles réfléchissent à leur cap pour cette seconde journée, d’autres cherchent encore le chemin dans les reliefs pour rentrer au bivouac.Des pistes qui donnent le ton
~~Pour la catégorie 4x4, l’étape commence par longer le village de Merzouga avant d’expérimenter quelques montées dans les dunes.
Quitte à s’y reprendre à deux fois, les gazelles finissent par les franchir. Quelques dromadaires complètent le tableau. Mais ce manège ne sera que de courte durée…il faut déjà quitter ce panorama idyllique pour un autre tableau tout aussi étonnant, gris et jaune, entre sable et cailloux, les reliefs du « J’bel de boua ».
De longues étendues de graviers ouvrent la voie. Un joli mont dévoile des cimes, puis c’est au tour d’une montagne rocheuse, habillée d’un drapé de cailloux.
On s’approche du J’bel Bega. Puis encore des barrières de monticules d’herbes à chameaux et d’acacias qui donnent souvent du fil à retordre aux gazelles ! Qui dit balise, dit surprise !
~~A la balise 2 du parcours E, l’équipage 159 semble bien apprivoiser, pour son premier rallye, la piste mouvante.
« Tout se passe bien. D’ailleurs, nous sommes ravies car nous avons enfin été photographiées, nous attendions ça depuis le début ! », glisse rapidement, comme un clin d’œil, Géraldine, pilote durant toute l’aventure.
A ses côtés, Sandrine est une boussole à elle toute seule « Nous garderons chacune notre rôle. On ne change pas une équipe qui roule ! ».
Pour d’autres team, la piste sera par la suite assez compliquée à franchir comme en témoigne l’équipage 26 en SSV, « La route jonchée de cailloux n’offrait que très peu de points de repères. Ajouté à cela, beaucoup de passes, nous avons dû reprendre souvent nos caps.
Avec ce véhicule, nous passons partout mais il faut faire attention. J’ai hâte d’attaquer le sable !» confie Lucie, une pilote amoureuse du SSV, avec 4 rallyes à son actif dont le deuxième en Buggy. Sa co-équipière avoue qu’elle a choisi une stratégie différente après la 2ème balise face à une montagne selon elle infranchissable.
Le but de ces deux gazelles est de taper toutes les balises quitte à faire augmenter un peu le nombre de kilomètre, avec leur jouet « Le SSV, c’est joueur et plus sécuritaire que le quad » poursuit Elisa.
Si certaines balises se voient de loin, d’autre sont plus que bien cachées. Selon l’équipage 124, la balise 7 est très compliquée à repérer : « même à notre arrivée, nous n’arrivions toujours pas à reconnaître le visuel ! », explique Yamina « sinon pas de difficultés à signaler, mis à part que nous avons passé notre temps à dégonfler et regonfler les pneus ! ». En piste les Gazoux !
~~Trois équipages partenaires volent un peu la vedette des Gazelles en ce jour et deviennent les hommes du désert : Gan, Transavia et Saint Honoré. Ils se lancent sur le parcours Crossover, mais en 4X4 ! Ils bénéficient d’un parcours plus simple :
« Je le fais pour la 2ème année consécutive, cette fois avec Yan Hoebler. Je recherche avant tout du plaisir et je souhaite savoir ce que vivent les Gazelles.
C’est la 3ème année que notre entreprise envoie des équipages de salariés et chaque année, je participe aux sélections.
C’est d’autant plus crédible si je participe », explique Philippe Delrive, directeur générale de Gan Assurances, qui donne d’ailleurs le départ.
Le team Saint Honoré, équipage 501, qui est arrivée premier l’an passé, est dernier en cette 26ème édition. Une erreur de cap, ça ne pardonne pas. C’est Transavia, sous le numéro d’équipage 500 qui remporte la victoire « On est fière de cette épreuve et d’avoir vécu cette aventure.
Nous nous sommes tanckés, avons sorti les pelles, dévié de notre cap, mais nous y sommes parvenus ! », annonce David Sandier, aux côtés de son équipier Hervé Kozar. Si cette épreuve est terminée pour les Gazoux, les gazelles, elles ne font que commencer !
D’ailleurs, elles se lancent demain dans l’épreuve Marathon. Elles seront seules, ne pourront pas faire bichonner leur voitures par les mécaniciens comme tous les soirs, mais auront le plaisir de dormir à la belle étoile. Mais avant, place à une soirée aux couleurs de l’Italie au bivouac !